• Recenser les options possibles et lister leurs conséquences : Ouvrir le champ de la réflexion, évite les raisonnements cloisonnés et permet de gagner en impartialité. Impliquez dans les décisions à prendre les personnes concernées en les consultant d’une manière ou d’une autre et en prenant soin de noter pour chaque alternative, les incidences humaines et économiques.
  • Connaître ses devoirs fondamentaux : La notion de devoir est importante car elle porte la réflexion au-delà des considérations économiques. Il s’agit ici de se projeter dans la sphère humaine. Pour éviter d’être influencé par ses propres idées préconçues, mettez-vous à la place des autres pour comprendre leurs besoins et leurs difficultés : comment vous sentiriez vous à leur place ? qu’est-ce que vous trouveriez juste ?
  • Se caler sur la réalité de son environnement. Après avoir passé en revue les conséquences et les devoirs, l’enjeu se pose alors sur le fait de regarder le problème de manière claire, objective et pragmatique. Autrement dit d’un point de vue pratique, quelle est la solution qui semblera la plus adaptée, la plus solide et la plus compatible avec son environnement ?
  • Asseoir son identité. Si cette étape intervient en fin de réflexion dans la prise de décision pour ne pas court-circuiter les étapes précédentes, aucun manager ne peut faire l’impasse sur les valeurs de l’entreprise : parmi toutes les solutions et les conséquences évoquées, lesquelles vont être le plus en phase avec les valeurs que portent l’entreprise.
  • Décider c’est assumer. Statuer c’est une chose, encore faut-il assumer les conséquences de ses décisions. Et en entreprise, si le manager est le seul à assumer la responsabilité de ses choix, ce sont surtout ses collaborateurs qui supporteront les conséquences matérielles des changements occasionnés. Alors avant d’annoncer la solution finale, questionnez-vous sur « l’après ». Pourrez-vous assurer les évolutions matérielles et humaines tout en restant en cohérence avec vos valeurs et celles du collectif ?