Choisir la bonne question… pour quels objectifs ?

Notre vision des choses et notre manière de percevoir et d’interpréter une situation transparaissent dans la construction grammaticale de nos questions.

Dans chacun de vos échanges, en travaillant la façon dont vous posez vos questions, soit vous orienterez la discussion, soit vous montrerez à votre interlocuteur que vous le considérez en tant qu’individu propre sans présumer de sa personnalité ou de sa situation en fonction de vos propres référentiels. Développer l’art de bien poser une question, c’est savoir bien faire valider une information comme libérer un véritable espace d’expression.

Les deux types de questions

  1. La question ouverte : est une question neutre puisqu’elle ne reflète pas les pensées ou les croyances de celui qui l’émet. Elle laisse le champ libre à votre interlocuteur afin qu’il s’exprime et développe son point de vue. – Ex : « Quelle est votre stratégie pour redresser l’entreprise ? »
  2. La question fermée : est une question inductrice puisqu’elle contient ce que la personne pense du sujet ou encore un jugement de valeur. Elle va inciter l’autre à se justifier, à présenter des arguments qui vont dans le sens ou opposé à celui de la proposition émise dans la question initiale. – Ex : « Pensez-vous que votre stratégie pour redresser l’entreprise soit la bonne ? »

La réaction induite sera différente en fonction du type de question. Il est donc important et utile d’apprendre à identifier puis utiliser celle qui correspond le mieux à votre objectif.

Méthodologie élémentaire pour choisir le bon type de questions

Utiliser le bon type de questions s’apprend. Il s’agit de pratiquer et d’observer les réactions afin d’en comprendre les mécanismes.

  • Commencez par définir ce que vous recherchez dans votre discussion avec votre interlocuteur : obtenir une information ou une confirmation / infirmation de votre point de vue.
  • Formulez ensuite mentalement la question que vous souhaitez poser. Vérifiez sa construction pour la faire correspondre grammaticalement à une question ouverte ou fermée. Par exemple, si elle commence par une verbe, il s’agit d’une question fermée. Alors qui si elle commence par un pronom interrogatif, vous construirez automatiquement et facilement une question ouverte.
  • A la fin de la conversation, prenez le temps de repenser aux réponses de votre interlocuteur afin de comprendre en quoi ce sont vos questions qui les ont orientées : une succession de « oui / non » correspond à un enchainement de questions fermées tandis que l’ajout d’informations même brèves comme un chiffre ou une date induit que vos questions étaient bien ouvertes.

Bénéfices des deux types de questions

  • Poser des questions ouvertes vous permettra d’obtenir des réponses insoupçonnées et non une simple confirmation de votre point de vue.
  • Poser des questions fermées vous fera, par contre, gagner du temps, comme elles contiennent tout ou partie des éléments de réponse, elle permettent à l’autre de se positionner plus rapidement.

 

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