1. Pratiquez l’écoute active. Personne n’est à l’abri de vivre une expérience personnelle traumatisante. Quand tel est le cas, l’empreinte émotionnelle est gravée dans le cœur. Au travail, même si votre collaborateur cherche à la dissimuler, cette cicatrice déborde par-delà les mots et les apparences. En tant que manager, vous pouvez soutenir votre collaborateur tout simplement en l’écoutant. Pour entamer la conversation, parlez-lui de ce qui a changé dans son comportement, sans faire de déduction. Écoutez ce qui l’envahit, sans jugement, sans l’interrompre : votre posture et votre neutralité sont capitales …
2. Reconnaissez le malaise de votre collaborateur. Une personne qui se livre se rend vulnérable. Voilà pourquoi il est essentiel de ne pas poser de jugement, de ne pas se faire l’avocat du diable en pensant lui faire relativiser la situation. Pour aller mieux, votre collaborateur doit sentir que vous comprenez ses préoccupations. Pour qu’il entende vos conseils, vous devez commencer par vous taire. Il est probable que le récit de votre interlocuteur fasse écho en vous et génère un malaise dans votre intérieur. Sachez prendre de la distance et restez centré sur l’histoire de l’autre sans projection aucune, sans chercher à résoudre son problème par le prisme de vos propres blessures.
3. Devenez une personne ressource au sein de l’entreprise. Il existe forcément des actions, au sein de la société, qui peuvent soutenir les personnes en difficultés. Toute la subtilité réside dans le fait d’informer le collaborateur de ce qu’il est possible de faire dans sa situation tout en lui redonnant le pouvoir de décider. Expliquez le rôle que vous allez jouer dans le processus d’amélioration. Rappelez les valeurs de l’entreprise pour ce qui concerne ce qu’a vécu le collaborateur. Admettez vos limites, votre ignorance, voire votre impuissance quand c’est le cas. En tout état de cause, restez factuel, donnez des informations dénuées de jugement et de prise de position.
4. Apportez les ressources nécessaires. Il ne s’agit pas de se positionner en sauveur mais d’accompagner les personnes en difficulté ou en souffrance à retrouver possession de leurs pleins pouvoirs. La phrase clé est la suivante : « Comment puis-je t’aider ? » ou « De quoi as-tu besoin ? ». En tant que personne ressource, il vous incombera d’informer votre collaborateur des différentes options qui s’offrent à lui dans le cadre professionnel. Une personne avisée en vaut deux… De ce fait, vous lui octroyez le pouvoir de choisir par lui-même.
5. Contextualisez une issue positive. Quelle que soit l’expérience vécue par votre collaborateur, c’est le regard qu’il portera dessus qui fera toute la différence : le mènera-t-il à l’apaisement ou à l’exacerbation ? Vous avez réussi à ouvrir le dialogue, vous avez su écouter. A présent il vous appartient de clôturer la conversation en proposant une vision positive de l’avenir. Pour cela, passez en revue vos engagements et les solutions dont vous pouvez être garant, à votre niveau. En dernier lieu, demandez à votre interlocuteur comment il se sent. S’il parvient à se projeter dans un scénario triomphant, c’est qu’il est déjà sur le chemin du mieux être.
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