1. À celui qui ne sait que ce qu’il ne veut pas : demandez-lui ce qu’il ne veut pas. Parce qu’il ne sait jamais ce qu’il veut, lui demander de prendre une décision est peine perdue ! Orientez-le plutôt sur ses refus. Demandez-lui d’en faire une liste. Quand sa liste sera complète, proposez-lui d’autres solutions. Ensuite, dressez des critères permettant de prendre une décision à partir de ces nouvelles solutions. Restez factuel et concret. En fonction des résultats, laissez votre indécis choisir SA solution.
2. À celui qui se sent submergé, laissez sa décision mûrir. Dans ce cas de figure, l’urgence est l’ennemi de la prise de décision. Il est impératif de ne pas pousser la personne à prendre une décision sous la contrainte. Attendez le bon moment, pour lui. Pendant ce temps, faites-le s’interroger sur ce dont il a besoin pour prendre sa décision, sur les informations qui lui manquent. Laissez poser tout cela 1 ou 2 jours et quand toutes les conditions seront réunies, la décision s’imposera d’elle-même à lui.
3. À ceux qui sont face à un dilemme, élargissez le champ des possibles. Le dilemme s’impose à nous quand nous n’avons pas le choix. Il n’existe que 2 options dont aucune ne sera satisfaisante. Il convient donc d’aider la personne à envisager au moins 3 solutions satisfaisantes. Faites des suggestions pour l’aider à pousser sa réflexion au-delà des barrières mentales. Proposez une 3ème solution et, si nécessaire, reportez la décision au lendemain.
4. À ceux qui écoutent leur instinct, précisez le ressenti. Pour reconnaître la voix de son intuition, il est nécessaire de prendre du recul. Quelle est la nature des pensées qui envahissent notre esprit ? Pour apprendre à décoder ses émotions, et pour matérialiser ce qu’elle ressent, proposez à la personne de coucher ses idées. Elle peut choisir de les écrire ou de les exprimer à voix haute. Ensuite, posez-lui des questions pour préciser sa réflexion et lui laisser entrevoir d’autres horizons.