La qualité d’une communication s’évalue en examinant les signes de reconnaissance échangés entre les interlocuteurs. L’être humain a un besoin primordial d’avoir des contacts et d’être reconnu de manière appropriée. L’analyse transactionnelle nous aide à gérer nos contacts et nos échanges de signes de reconnaissance. Lorsqu’ils sont positifs, ceux-ci sont des ingrédients fondamentaux de l’estime de soi, du bien-être et de toute relation fondée sur l’affection et le souci de l’autre. Distribuer des signes de reconnaissance permet d’avoir une interaction implicite forte avec son interlocuteur.
Les quatre types de signes de reconnaissance
Un des besoins primaires de chaque personne est de se sentir reconnu soit physiquement grâce à un geste, soit verbalement, par le choix d’un mot particulier. Pour satisfaire ce besoin, Éric Berne, le fondateur de l’AT, utilise le terme de « stroke« , qui désigne une unité de reconnaissance. Il en distingue 4 types : positifs, négatifs, conditionnels ou inconditionnels. L’utilisation et l’interaction de ces 4 types permet d’adapter sa communication en générant une énergie positive s’il reconnait les actions ou les qualités de l’autre, ou au contraire, une énergie négative s’il contribue à dévaloriser son interlocuteur.
Exemple type :
Le stroke est une ressource naturelle et à la portée de tous. En introduisant ces distinctions dans son langage, l’analyse transactionnelle fournit un excellent moyen d’ajuster sa communication pour formuler des avis qui génèrent un type de comportement chez l’autre.
Comment utiliser les signes de reconnaissance ?
L’utilisation des types de strokes est à adapter en fonction de vos objectifs :
- Le positif conditionnel : est utile pour valoriser une action / un résultat ou conforter un comportement -> Il développe la confiance en soi
- Le négatif conditionnel : est nécessaire pour réaliser une critique constructive, éventuellement pour recadrer mais il nécessite d’être précis et descriptif sur les faits reprochés à l’autre, sous peine de ne pas être compris et donc rejeté -> Il aide à la critique constructive
- Le positif inconditionnel : porte un jugement de valeur positive, attention toutefois car s’il est trop fréquent, il peut détourner de l’autorité -> Il favorise la responsabilité
- Le négatif inconditionnel : est à proscrire car dévalorisant voir destructif -> Il a pour objectif une rupture
Bénéfices des signes de reconnaissance
- Permet d’encourager, motiver et réconforter vos collaborateurs
- Le « stroke » positif génère une véritable boucle vertueuse : « si j’ai apprécié de recevoir ce « stroke », je renouvelle le comportement pour lequel j’ai été reconnu. Si j’ai reçu un « stroke » négatif conditionnel, je vais tout faire pour le transformer en positif ».
Les applications des « strokes »
La connaissance et la maîtrise des signes de reconnaissance permettent de progresser dans son mode de management, qu’il soit opérationnel ou de proximité.