1. Comprenez celui qui vous oppresse, intimide, domine : il ne s’agit pas d’accepter ni d’excuser son comportement, néanmoins, savoir pourquoi l’autre se montre «despotique» amène à relativiser ses agissements. En observant un peu, on entr’aperçoit des êtres qui ont eux même été malmenés physiquement, psychologiquement ou verbalement. Dépossédés de tout amour propre leur seule manière de le recontacter est de se sentir supérieur à l’autre.
  2. Confiez-vous à une personne extérieure : que ce soit dans votre sphère privée ou professionnelle, ne restez pas isolé face à une personne menaçante, dominatrice, autoritaire ou méprisante. Il est important  de pouvoir parler de la situation à quelqu’un de confiance qui soit, de préférence, extérieur aux circonstances. Parler amène à relativiser et à évacuer le stress généré par la relation oppressante.
  3. Relativisez ses propos : quels que soient les mots prononcés et la manière dont ils sont dits par le tyran, ceux-ci ne reflètent jamais qui vous êtes. L’oppresseur ne se base que sur ce que vous avez pu dire ou faire. Il n’a aucune prise sur votre personnalité. Quoi qu’il arrive, vous gardez toute latitude pour modifier vos actes et vos paroles. C’est vous et vous seul qui décidez, alors choisissez de ne pas le laisser vous atteindre.
  4. Créez un bouclier virtuel : pour vous protéger des invectives de votre interlocuteur, imaginez une barrière de protection se dresser entre lui et vous. Cela peut-être une vitre qui vous permette de garder un oeil sur l’autre mais sans entendre ses propos, une bulle de douceur venant absorber ses insultes ou un nuage de compassion transformant toute attaque en énergie positive.
  5. Prenez les rênes de la discussion : en posant une question concrète du type « que me conseillez-vous de faire la prochaine fois ?», vous allez pousser «votre tyran» à donner son avis. De ce fait vous lui montrez que vous l’avez entendu, vous réajustez la conversation sur du factuel et non sur du personnel. Quant aux conseils qu’il pourrait vous donner, vous seul jugerez de l’opportunité de les appliquer ou pas.