Un consultant se définit comme un « expert en » … Un fin stratège qui cherche, et trouve !, des solutions adaptées aux problématiques de fonctionnement des entreprises qui font appel à lui. Leurs champs d’expertise les plus courants sont l’organisation, la relation client, les ressources humaines, les systèmes d’information, … Mais comment, en pratique, va-t-il intervenir dans une société ? Quelles sont les qualités requises d’un bon consultant et comment le choisir ? Qu’est-ce qu’un dirigeant gagne à externaliser l’accompagnement de ses équipes par ce type de spécialiste ? Capite Corpus revient pour vous sur ce métier à forte valeur ajoutée.

Sa mission : focus métier…

La mission d’un consultant est de formuler des conseils, de fournir à son client des recommandations issues de son expérience et qui s’appuient sur un diagnostic de la situation. Son intervention type passe par l’analyse des problèmes et la recherche de solutions. En pratique, il s’investit ensuite dans l’entreprise pour accompagner la mise en œuvre de ces recommandations, soit en tant que superviseur, soit en tant qu’acteur. Par exemple, mettre en place un outil de ressources humaines ou une solution technologique innovante. Le consultant se spécialisera au fur et à mesure dans un secteur particulier afin d’en appréhender tous les codes et de devenir un « expert ».

Comment va-t-il intervenir dans une entreprise ?

Si chaque mission est différente, elle se découpe toujours en plusieurs phases récurrentes :

  1. Pour pouvoir réaliser un diagnostic, mener une étude d’opportunité, réaliser un audit…, le consultant doit recueillir de la « matière première ». Il organise donc des entretiens avec les dirigeants et certains collaborateurs impliqués dans la thématique de son intervention.
  2. Il étudie ensuite les informations recueillies et procède à l’analyse des données, des processus métier, pour identifier les problèmes, les tendances, les enjeux, les difficultés, les axes d’amélioration…
  3. Il rédige ensuite ses recommandations, en s’appuyant sur son expérience et sur des boîtes à outils qui vont contribuer à étayer ses propositions. C’est la phase du livrable.
  4. Il peut ensuite éventuellement assister l’entreprise dans la mise en œuvre des recommandations. Il intervient alors en assistance à maîtrise d’ouvrage, ce qui consiste notamment à concevoir des cahiers des charges, assister ses clients dans la sélection des solutions, contribuer au pilotage du projet, à son déploiement, mener des actions de conduite du changement.

Quelles sont les qualités d’un  » bon  » consultant ?

Les profils des consultants sont divers. Certains viennent de formations très techniques (type ingénieurs) alors que d’autres sont plutôt issus des filières de la gestion et du commerce. Un consultant efficace doit pouvoir faire valoir une parfaite connaissance de son domaine de spécialisation, un goût pour l’optimisation des processus et la recherche de l’excellence opérationnelle en adéquation avec la réalité terrain.

Si un manager cherche à se faire accompagner par un consultant extérieur, il devra s’assurer que celui-ci présente certaines qualités :

  • La capacité d’écoute
  • L’esprit de synthèse
  • Le sens relationnel
  • Une capacité d’adaptation afin de « se mettre dans la peau de son client »
  • La force de persuasion
  • Une méthodologie et un bon sens de l’organisation
  • La maîtrise des logiciels de bureautique et autres logiciels spécifiques métier
  • Une capacité à s’exprimer clairement
  • Le sens de la diplomatie

Quels bénéfices pour l’entreprise ?

  • L’expertise : le consultant apporte des compétences non disponibles au sein de l’entreprise soit par manque de ressource soit par manque de temps.
  • L’objectivité : sont statut d’indépendant lui permet d’être impartial dans ses propositions là où une personne en interne aura plus de mal à se détacher d’une habitude et de la culture d’entreprise.
  • La confidentialité : un consultant peut être très utile dans le cadre d’études de marché, de benchmark avec la concurrence, l’étude des bonnes pratiques ou encore l’acquisition de nouvelles compagnies. Surtout quand un dirigeant d’entreprise souhaite rester discret et ne pas s’impliquer nominativement.
  • La crédibilité : le consultant peut servir d’appui à une décision à prendre et de support à la réalisation d’un projet spécifique.
  • La capacité de travail : souvent, l’entreprise cliente manque de ressources disponibles pour réaliser une étude. Ou encore, elle peut avoir besoin d’un appui temporaire pour mener à bien un projet.

 

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