1. Instaurez de solides habitudes. Le manque de discipline et de méthode sont souvent sources de procrastination. Or, sachez qu’être méthodique vous rendra persévérant et hermétique aux distractions. Cela prend plusieurs mois pour instaurer de nouvelles habitudes, alors ne tardez pas. Pour que les habitudes s’ancrent solidement, planifiez des tâches que vous répéterez chaque jour dans le même ordre et au même moment : c’est l’automatisation.  Pour les tâches nouvelles dont la simple pensée vous paralyse, élaborez un « process duplicable » : avoir une stratégie pour aborder la nouveauté chasse toute réticence à entamer une mission inconnue.

2. Identifiez vos émotions.  Qu’est-ce qui provoque l’évitement ? Les émotions négatives telles que l’ennui, l’anxiété, le doute, la tristesse etc. Premièrement, posez-vous la question de savoir si les tâches que vous esquivez son reliées à une émotion négative. Lorsque c’est le cas, identifiez son niveau d’intensité : faire de la saisie informatique vous provoque un ennui de niveau 8/10. Cette « granularité émotionnelle » vous aidera à gérer vos émotions et donc à passer à l’action ! Enfin, compensez l’émotion ressentie par un acte symbolique. Par exemple octroyez-vous une récompense pour oublier l’ennui d’avoir passé 4 heures à faire de la saisie informatique.

3. Débloquez les schémas mentaux. N’est-ce pas plutôt votre cerveau qui vous joue des tours en vous persuadant que votre mission sera fastidieuse ou insurmontable ? Pour lever le voile sur ce mystère, ciblez la tâche que vous évitez le plus.  Ensuite, listez concrètement toutes les étapes de sa réalisation ainsi que vos compétences. Enfin, demandez-vous, au regard de ces éléments objectifs, si la tâche est plus difficile qu’elle n’y parait. Autre exemple, choisissez une tâche qui vous semble franchement désagréable. Une fois la tâche entamée, repérez si vous tirez de la satisfaction à la faire. Oui ? Le problème est résolu, plus d’excuses pour ne pas se lancer !

4. Changez votre vision. Le principe est simple : il s’agit d’imaginer le pire pour minimiser ses réticences face à l’ampleur de la tâche ou au déplaisir qu’elle suscite. Autrement dit, regardez les choses sous un autre angle. A titre d’illustration, que feriez-vous pour rendre la tâche (celle que vous évitez de faire) extrêmement difficile ? Ou alors, pensez à la chose que vous n’aimeriez absolument pas faire. Par exemple, cette tâche vous semble impossible car seul votre collègue est formé pour cela. Osez demander conseils à ce collègue. En fin de compte, vous constaterez que vous avez vous aussi, toutes les compétences pour mener à bien cette mission.

5. Fractionnez votre temps de travail. Plus la tâche vous semblera longue et fastidieuse et plus vous allez freiner des 4 fers. Plutôt que de tout faire à la dernière minute, dans le stress et l’amertume, pourquoi ne pas fractionner votre temps de travail ? Une astuce : dédiez 20 minutes de votre temps à cette mission, chaque jour (par exemple en début de journée). Autre possibilité, le lundi vous pouvez commencer par accorder 10 minutes à la tâche que vous ne voulez pas faire. Ajoutez chaque jour 10 minutes de plus. Mardi, vous vous concentrerez 20 minutes, mercredi 30 minutes et ainsi de suite. Il est fort à parier qu’une fois lancé, vous ne pourrez plus vous arrêter !